En 2024, le CAC 40 intègre un nouveau membre pour la première fois depuis deux ans, suite à la sortie inattendue d’un groupe industriel du classement. Certaines entreprises, pourtant leaders sectoriels en France, n’ont jamais figuré dans cet indice de référence. Malgré la stabilité affichée, plusieurs entreprises du CAC 40 réalisent plus de 80 % de leur chiffre d’affaires hors de France.
Des révisions trimestrielles modifient régulièrement la liste, influencées par la capitalisation flottante et le volume des transactions. Les décisions du Conseil Scientifique des Indices, rarement anticipées par les marchés, provoquent parfois des mouvements soudains sur les titres concernés.
Plan de l'article
Le CAC 40 en 2025 : un reflet de l’économie française
Le CAC 40 ne se limite pas à une simple succession de grandes entreprises cotées à Paris. Il s’affirme comme le miroir de l’économie tricolore, regroupant d’imposants groupes industriels, financiers, technologiques et de grande consommation. En 2025, cet indice dévoile plus que jamais les mutations profondes qui traversent la bourse de Paris et l’ensemble du tissu productif national. L’ouverture à l’international s’intensifie : de nombreuses sociétés du CAC 40 réalisent désormais la majorité de leur chiffre d’affaires hors de France, preuve que les fleurons français savent manœuvrer à l’échelle planétaire.
Ce panorama s’illustre par une variété sectorielle qui s’élargit d’année en année :
- L’industrie et l’aéronautique portées par Airbus ou Safran,
- le secteur du luxe emmené par LVMH,
- la santé avec Sanofi en figure de proue,
- les services et technologies représentés par Capgemini ou Schneider Electric.
La composition du CAC 40 est passée au crible par le conseil scientifique des indices, qui applique des critères stricts : capitalisation, volumes d’échanges, liquidité. Des groupes historiques comme BNP Paribas, AXA ou Danone continuent d’ancrer l’indice dans les fondamentaux de la finance et de l’agroalimentaire.
Sur le marché, tous les regards, investisseurs institutionnels comme particuliers, se tournent vers l’évolution du cours des valeurs du CAC 40. Chacun cherche à anticiper les tendances, à prendre le pouls de l’économie. Les sociétés très exposées à l’international rendent l’indice plus réactif aux soubresauts mondiaux qu’aux seuls événements locaux. La bourse de Paris, à travers Euronext, reste l’outil privilégié pour mesurer ambitions, risques et dynamiques de l’économie nationale.
Quels critères définissent la composition de l’indice cette année ?
Le conseil scientifique des indices ne laisse rien au hasard lorsqu’il s’agit de sélectionner les quarante sociétés du CAC 40. La capitalisation boursière occupe une place centrale : seules les entreprises les plus valorisées sur la bourse de Paris peuvent intégrer l’indice. Mais la taille ne fait pas tout. Le volume d’échanges sur douze mois pèse lourd : une société doit intéresser et mobiliser les investisseurs, pas seulement exister en vitrine.
Autre critère : la part de flottant, c’est-à-dire la proportion d’actions réellement disponibles à l’achat et à la vente. Quand le capital est verrouillé par des familles ou des actionnaires stables, l’accès au CAC 40 devient plus difficile. Enfin, le conseil scientifique veille à une représentation équilibrée des différents secteurs : industrie, luxe, technologies, services, santé. Cette vigilance permet d’éviter qu’un secteur ne prenne tout l’espace et de mieux refléter la diversité du paysage économique français.
Voici les principaux critères qui guident la composition :
- Capitalisation boursière : taille et influence financière.
- Liquidité : volumes de transactions quotidiens.
- Flottant : accessibilité réelle au marché.
- Équilibre sectoriel : diversité et représentativité de l’économie.
Appliquées avec régularité, ces règles font de la composition du CAC 40 un terrain d’expérimentation où chaque évolution traduit la réalité mouvante de la place parisienne.
Liste actualisée des entreprises du CAC 40 et points clés à connaître
En 2025, le CAC 40 met en avant la pluralité et la force de ses membres. L’indice, véritable thermomètre de la bourse parisienne, rassemble quarante sociétés majeures du paysage économique hexagonal. Le secteur du luxe, LVMH en tête, continue d’occuper une position de choix, tandis que des piliers industriels comme Airbus, Schneider Electric ou Saint-Gobain confirment leur ancrage. Les géants de la pharmacie, à l’image de Sanofi, restent incontournables. Du côté des services financiers, des acteurs comme BNP Paribas ou AXA captent l’intérêt des investisseurs.
La liste suivante donne un aperçu des groupes qui composent le CAC 40 en 2025 :
- Luxe et consommation : LVMH, Pernod Ricard, Carrefour
- Industrie et énergie : Schneider Electric, Airbus, ArcelorMittal, Saint-Gobain
- Santé : Sanofi, Eurofins Scientific
- Technologies et services : Capgemini, Publicis Groupe, Bureau Veritas
- Banques et assurance : BNP Paribas, AXA
La liste actualisée des entreprises du CAC 40 évolue au fil des progressions ou des reculs de capitalisation. Certaines sociétés historiques défendent leur position, alors que d’autres, comme Bureau Veritas ou Eurofins Scientific, illustrent la percée de nouveaux secteurs, de la certification à la biotechnologie. Des noms tels que Safran, Michelin ou Bouygues incarnent la vitalité industrielle française. L’immobilier, avec Unibail-Rodamco-Westfield, continue de peser malgré ses propres bouleversements.
La liste ne serait pas complète sans Thales, Danone ou Renault, qui participent à l’équilibre entre stabilité, innovation et renouvellement. Le CAC 40 ne cesse de se transformer, mais il garde son statut de référence sur Euronext Paris : condensé d’une économie française à la fois fidèle à ses bases et ouverte au monde.
Investir en bourse : ce que révèle la dynamique du CAC 40 pour les actionnaires
L’année 2025 confirme la résilience des sociétés du CAC 40 face aux turbulences économiques. Les actions des entreprises de l’indice, soutenues par des résultats solides et un chiffre d’affaires en croissance pour la plupart, continuent de séduire investisseurs institutionnels et particuliers. Le versement de dividendes reste un signal fort : en 2024, plus de 67 milliards d’euros ont été redistribués aux actionnaires. Ce chiffre, surveillé de près, témoigne du poids de la bourse de Paris parmi les grands marchés européens.
Les variations du cours des actions reflètent la confiance ou les doutes du marché quant à la solidité et aux perspectives de chaque entreprise. Les analystes scrutent la moindre fluctuation, opposant souvent valeurs de croissance et valeurs cycliques. Les investisseurs arbitrent leur portefeuille, cherchant à capter la dynamique qui anime les ténors du luxe, les industriels de pointe ou la tech. Les sociétés comme LVMH, Schneider Electric et Airbus affichent des capitalisations hors norme, qui influencent la direction de l’indice au quotidien.
Le choix du rendement guide aussi la stratégie : certaines entreprises préfèrent assurer un dividende stable, voire croissant, pour fidéliser leurs actionnaires ; d’autres optent pour la rétention des bénéfices afin de miser sur l’innovation ou l’expansion à l’international. Cette diversité de trajectoires donne au CAC 40 une profondeur unique et alimente sa volatilité. Pour qui cherche à investir dans l’économie française tout en profitant d’une diversification sectorielle, l’indice reste une porte d’entrée privilégiée.
À l’aube de 2025, le CAC 40 n’est pas qu’un indice : il dessine les contours d’une économie française qui avance, s’adapte et s’impose sur la scène mondiale. Une scène où chaque titre raconte une histoire, et où la prochaine surprise ne tient parfois qu’à un changement de place dans la liste.


